Alena Ehrenbold vient de Suisse, pays plus connue pour son équipe nationale de ski que de surf. Cependant lorsque le virus l’a piqué, elle n’a plus pensé à autre chose.

Bonjour Alena, peux tu te présenter en nous disant d’où tu viens et où vis tu actuellement ?

Je m’appelle Alena, je viens de Lucerne, c’est au beau milieu de la Suisse. L’été dernier, j’ai finalement quitté mon job de prof en Suisse. Depuis je voyage à travers le monde mais je dois revenir de temps en temps en Suisse pour faire des remplacements, j’aime vraiment enseigner et biensûr je peux voir ma famille et mes amis en même temps.

Comment deviens t’on surfeuse lorsque que l’on a grandit dans un pays où les vagues sont rares voire inexistantes ?

Mon petit ami de l’époque était déjà un bon surfer. Il m’a dit que j’avais le choix, soit je prenais les photos soit je surfais. Ce n’était pas une décision compliquée à prendre. Mais je dois avouer que c’était plus compliqué que je ne le pensais au début. Peut être parce que j’ai commencé tard (à l’âge de 21 ans)

Quel est ton premier souvenir de surf ?

Un cauchemar absolu ahaha ! Quand mon petit ami a mis cette énorme planche de surf dans mes mains à Lacanau, il m’a juste dit « T’as juste à ramer et te lever, ça va aller, on se voit plus tard! » et il est parti surfer. J’ai bu au moins 1 litre d’eau salée et j’ai bien tapé le sol. Pour être honnête, je n’ai pas du tout apprécié !

A quel âge le surf est devenu plus qu’un hobby ?

Je crois que j’ai franchi un grand pas quand je suis devenue championne de Suisse en 2010. Au même moment mon niveau de surf est devenu bien meilleur et j’ai terminé mes études avec un master en Economie, j’ai eu alors plus de temps pour surfer.

De quel genre de vagues rêves tu ?

J’aime toutes les sortes de vagues pour être honnête ! Des petites au plus grosses, toutes les sessions sont différentes et c’est ce qui fait que c’est aussi intéressant !

Comment organises tu ta vie pour surfer le plus possible ?

Je travaillais à l’université comme professeur en droit et économie ces 5 dernières années. Mon université m’a beaucoup soutenu et je pouvais prendre pas mal de congés sans solde pour partir en trip ou pour les compétitions.

Est ce que tu projètes de devenir professionnelles ?

Je veux juste surfer le plus possible et apprendre à surfer aux autres filles dans mon école de surf. Ecrire et réaliser des projets de film de surf aussi.

Comment fais tu pour trouver un bon shaper ?

Je travaille avec Robin (ROB Surfboards) pour mes shapes rétro et avec Nick (Semente Surfboards) pour mes shortboards. Ce sont tous les deux d’excellent shapers, j’aime beaucoup car pendant longtemps je me prenais la tête pour mes planches. Maintenant j’aime mes planches !

Que dirais tu aux filles qui grandissent loin des vagues et qui rêvent de surfer ?

Juste profitez autant que vous pouvez à chaque fois que vous êtes dans l’eau !

 

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