Maria Peterson nous viens du nord, du grand nord. Née en suède, elle nous raconte comment sa passion a pris le pas sur l’eau froide.

Bonjour Maria, peux tu te présenter en nous disant d’où tu viens et où tu vis actuellement ?

Hey! Moi c’est Maria et je suis originaire de Suède mais je ne crois pas l’avoir appelé  la « maison » depuis presque 10 ans.

En ce moment je vis entre les iles Lofoten en Norvège et Cornwall en Angleterre.

Comment deviens t’on surfeuse lorsque que l’on a grandit dans un pays où les vagues sont rares voire inexistantes ?

En fait, il y a des vagues en Suède mais malheureusement c’est juste des vagues de vent, pas du vrai swell. Cependant même si il y en a je n’ai pas commencé là bas.

J’était en tripsurf avec un ami il y a 10 ans à Hossegor en France. C’est à ce moment là que je suis tombé amoureuse à la fois du surf comme sport et de tout le lifestyle qui va avec. Et depuis j’ai toujours voyagé et vécu dans des endroits où je pouvais surfer. La vie est meilleure quand tu vis dans un endroit où il y a du surf.

Quel est ton premier souvenir de surf ?

Je me souviens avoir adoré me tenir debout sur la planche depuis la première vague que j’ai prise. Je voulais vraiment surfer ce que les autres appelaient « a green wave ». C’était mon but pendant ce surftrip et j’y suis arrivée. A partir de là j’étais accro.

A quel âge le surf est devenu plus qu’un hobby ?

Surfer reste un hobby parce que je ne vis pas du surf, mais c’est définitivement devenu plus qu’un hobby c’est une addiction. Quand je ne surfe pas pendant quelques jours, j’ai l’impression que quelque chose ne va pas. Donc je pense que surfer n’est pas comme les autres hobbies, c’est comme une drogue.

De quelle genre de vague rêves-tu ?

Je rêve de longues droite d’environ 1m30 dans une eau chaude et que je peux surfer en bikini. Ces vagues là sont mes préférées.

Comment organises-tu ta vie pour surfer le plus possible ?

L’année dernière j’ai étudié en ligne avec l’université de Suède ce qui m’a permis de déménager sur mon surf spot.

Je n’ai pas eu un boulot 9h-17h pendant longtemps à cause de la flexibilité que demande le surf. C’est un sentiment de liberté d’avoir un boulot où tu peux changer tes horaires en fonction des prévisions. Je crois que j’organise ma vie encore plus autour du surf. C’est venu naturellement parce que c’est une partie tellement importante de ma vie.

Est ce que tu projètes de devenir professionnelle ?

Je ne crois pas pouvoir devenir une surfeuse pro, c’est un long chemin pour y arriver autant dans le surf que dans les ambitions.

Comment fais tu pour trouver un bon shaper ?

J’ai trouvé un shaper à Fuerteventura, Chary chez Little Devil Surfboards. Il shape mes planches depuis longtemps et j’adore la qualité de ses planches.

Que dirais tu aux filles qui grandissent loin des vagues et qui rêvent de surfer ?

Si vous rêvez de surfer mais que vous vivez loin des vagues, je veux vous dire que le meilleur moyen d’y arriver est à la fois de bouger le plus souvent et de partir faire de grandes vacances chaque année au soleil. Vous pourrez apprendre comment l’océan fonctionne. Et surtout, n’arrêtez pas de rêver !

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