Voilà environ deux ans qu’Emanuelle pratique le bodysurf et elle le confesse, c’est son mec qui l’a initiée. MNS passionné, le premier cadeau qu’il lui a offert a été une paire de palmes ! Cadeau pour lui ou pour elle, on ne sait pas mais ce qui est sur c’est que les prochaines vacances ne se sont pas faites sans la présence de l’océan. Direction le Portugal pour Emmanuelle et son sauveteur, elle nous raconte. 

 

À la portée de tous.

Cette discipline semble être réservée à ce métier en maillot rouge et pourtant, toi qui lis cet article tu l’as déjà certainement pratiqué sans même t’en rendre compte ! Si si ! Tu vois, ce moment où tu te jettes dans le shore break parce que c’est rigolo et que tu termines avec le slip aux genoux et le soutif à la gorge ? Et bien, si juste avant ça, tu t’es senti glisser on est pas loin du bodysurf ! En plus de ça, les spots portugais se prêtent plutôt bien à l’exercice. Le bodysurf requiert en effet des vagues puissantes et plutôt creuses pour se sentir glisser comme un dauphin.

Voyager léger.

Le principal atout de ce sport c’est qu’il y a besoin de très peu d’équipement : une paire de palmes et un maillot. Vous ne vous couperez pas un bras pour valider l’option “équipements spéciaux” de votre compagnie préférée et, pas d’inquiétude, votre précieux n’arrivera pas cassé en deux sur le tapis roulant de l’aéroport. Le principal inconvénient du Portugal en revanche, c’est la température de l’eau, maximum 20°C au mois d’août. La combi n’est pas de trop si tu veux rester plus de 20mn à l’eau mais, rassures toi, elle rentre dans le bagage à main.

 

Mise à l’eau tricky.

C’est parti pour la région de Peniche et les alentours. Arrivés sur place le point break de Coxos donne vraiment envie, mais la mise à l’eau est difficile. Sans connaître les lieux, se jeter d’un rocher au milieu du jus sans savoir ce qui nous attend dessous c’est compliqué. Même problématique pour Consolação, mais dans chaque cas le pic est quasi désert.

Direction ensuite Ribeira d’Ihlas et sa World Surfing Reserve, mais là, ne vous attendez pas à être seuls. Pas mal d’étrangers et un sacré jus au bord avec entrée/sortie dans les rochers, c’est cadeau. Question population, je ne vous parle même pas de Baleal ou surf camps et surf shops sont les seules activités du coin. Les spots sont surpeuplés de débutants surfeurs. Impossible de se mettre à l’eau ici avec de simples palmes sans risquer les points de suture.

Des spots mythiques et déserts.

Pas de panique, l’éden existe et contre toute attente, sur les spots les plus connus, notamment Supertubos qui nous a rapidement prouvé qu’il portait bien son nom. Là-bas vous découvrirez une grande plage qui rejoint au sud Praia do Medão Grande et au nord

Praia de Molhe Leste. Une dizaine de surfeurs maximum pour le sud et le nord et à Supertubos une vague vierge de toute présence humaine. Une session s’impose. Nous sommes seuls et même si ce n’est pas gros et que l’on a quasiment pied, c’est propre et parfait pour le bodysurf.

Cela dit, impossible de passer au Portugal sans un détour par Praia Do Norte. Attention, je ne vous parle pas de la très célèbre vague de Nazaré qui ne marchait pas du tout à cette date mais de la plage à droite du phare. Complètement déserte l’après-midi, quelques surfeurs et bodyboarders locaux nous ont rejoint en fin de journée et elle nous a offert une belle session.

Le Portugal c’est donc une très belle destination même si vous n’êtes pas libre lors des gros swells d’hiver. En plus, les tarifs et les plats locaux valent le détour ! Par contre, si vous allez là-bas pour le bodysurf, attendez-vous encore et toujours à être seuls représentants de votre discipline !

Emmanuelle fait parti de la team contributeurs Allonsrider. Suivez-la sur instagram