Le phénomène n’est pas nouveau, mais il touche une population de plus en plus jeune et nombreux sont les cas recensés comme grave. Elles sont devenues accros à leurs planches de surf, de skate ou de snowboard. A tel point qu’elles ne peuvent plus imaginer leur vie sans elles.

Les symptômes ne sont pas forcément faciles à déceler au début. Elles se rendent de plus en plus souvent dans le shop proche de chez elles, prennent des bains d’une longueur interminable en imaginant des vagues déroulants en droite ou en gauche. Certaines se disent qu’elles pourraient aller en snowboard au boulot au moindre flocon de neige en ville.

Comme la plupart des drogues, il ne suffit que d’une seule prise pour devenir accro. Combien sont-elles après un stage de surf à Seignosse à décider de tout plaquer pour aller vivre sur la côte ?

La phase suivante commence à se voir dans leur quotidien. Vous voyez votre petite amie, votre fille ou votre compagne passer son temps libre à regarder toutes les vidéos possible sur internet. Elle est abonnée à toutes les pages Facebook qui parlent de son addiction. Evidemment elle est abonnée à AllonsRider.

La nuit dernière vous l’avez vu scotché à son macbook sur le live du WCT en Australie alors qu’elle a une réunion à la première heure le lendemain. Son compte Instagram a basculé. Les photos de son chat ont laissé la place aux paysages de plages, aux vagues, ou aux montagnes enneigées et en légende toujours les mêmes mots « soon.. » ou encore « dream place ».

Des odeurs que vous trouvez repoussantes comme le néoprène ou le fart sont des euphorisants pour elle. Vous l’avez d’ailleurs surprise à renifler sa combinaison neuve qu’elle a acheté en prévision de son prochain été sur la côte basque. Hé oui, quand vous, vous cherchez votre nouvel équipement de ski, elle, elle cherche sa nouvelle 4/3 free-zip néoprène fn lite avec coutures imprimables à Hydrolock. Vous rêviez de vacances d’été sur la côte d’azur, quelle blague, elle vous fera la tête jusqu’à ce que Saint Tropez se transforme en Cap-breton.

Adrien T. témoigne : « un jour on se baladait en ville et elle m’a dit ‘Tu as vu ce rail il est trop bien y a moyen de faire un trick de ouf dessus’ je n’ai pas compris ce qu’elle a dit, je me suis rendu compte plus tard que c’était déjà trop tard, elle avait plongé à fond dedans. »

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A partir de là il est déjà trop tard, elle a basculé. Lorsqu’elle a reçu la nouvelle planche qu’elle a commandé chez son shaper, vous avez compris. Elle a dormi avec sa planche, c’est comme si vous n’existiez plus. Elle vous a viré en pleine nuit pour y mettre à la place son « bébé ». D’ailleurs sa dernière photo postée sur Facebook est sans équivoque : « My new love » affichant sa board allongée sur le lit.

Amélie C. nous raconte ses dérives : « Quand les prévisions sont prometteuses, je n’hésite pas à me lever à 5h30 du matin l’été pour aller faire une session avant le travail, c’est complètement fou parce que si il n’y a pas de surf, j’arrive tout le temps à la bourre au travail. J’adore dormir ! ».

Pour son anniversaire ou pour Noël fini les bijoux ou les cadeaux dont vous aviez l’habitude. Sa liste est composée d’un leash, d’un casque de snowboard, ou encore d’une nouvelle paire de trucks dernière génération.

Plusieurs solutions existent, mais nous vous conseillons clairement d’accepter cette addiction. Est ce vraiment mauvais pour la santée ? Non. Est ce qu’elle s’est enfermée sur elle même et a de moins en moins d’amis ? Non. Est ce qu’elle dépense tout son argent la dedans ? Oui, bon d’accord, mais c’est quand même mieux que dans un sac à main Vuitton imprimé piton !

En conclusion que dire sinon que cette drogue, cette addiction, n’est en fait qu’une passion. N’essayez pas d’en sortir car vous allez au devant de gros ennuis, le mieux c’est de la comprendre. Chez AllonsRider nous sommes accros et vous savez quoi : On – va – très – bien !

Et vous ? Qu’avez vous fait par addiction ? Réagissez sur notre compte Facebook 

Photo article: Julien Pianeta