Vous l’avez tous vu, c’est la mode de tourner le dos à l’objectif. On ne compte plus les petits boules qui se promènent partout sur instagram. Si tu es surfeuse, voilà 8 bonnes raisons de ne pas succomber à la tendance. Hey ouais, nous on t’aime pour ton surf !
– T’es surfeuse et comme la plupart des gens connectés ici, tu as instagram. Facile d’avoir un max de followers, tu attires déjà tout le monde avec ta carrure d’athlète. Pas besoin de jouer les Anastasia Ashley pour te sentir bien dans ton corps, enfile ta combi sur un parking tu verras ça fait le même effet mais in real life!
– Parce que tu vas faire grandir le stéréotype sur lequel, nous allonsrider, nous nous battons. Non, les surfeuses ne se résument pas qu’à un truc qui fait baver et qu’on a envie de toucher. Hey oui, si leur corps est entretenu, c’est qu’elles y travaillent. Et dur. Les hanches collées à la wax, les boobs en avant, elles sont gainées comme des oufs sur leurs planches.
– Parce que t’as un max d’amis sur Facebook et que tu as complètement oublié que ton oncle et ta grand mère étaient là pour ne pas en perdre une miette. Et ça la foutrait mal que ça ressorte au diné de famille et que tu ne sois pas là pour te défendre parce que tu as préféré surfer que bouffer…
– Parce que se foutre à poil pour réussir, c’est un peu comme ce métier qu’on déteste tous qui consiste à faire l’amour contre des billets rose.
– Parce que tu te sens en sécurité derrière ton écran d’ordinateur ou de téléphone quand tu postes ta dernière photo, mais tu n’as pas idée de la portée de tes publications. N’oublies pas qu’il n’y a pas que les personnes qui likent qui voient.
– Parce qu’en tant qu’homme, ça m’impressionne quand même plus de voir une nana se défoncer à l’eau (et pas se faire défoncer), plutôt que de la voir se dandiner sur la plage les fesses à l’air comme une godiche.
– Parce que c’est comme une nana qui se ferait embaucher pour sa belle gueule. C’est plus agréable d’avoir des retours grâce au talent.
– Et merde, pas besoin d’être un canon de beauté pour savoir surfer. T’as vu la gueule de Toledo ?
Photo: Tim Kothlow
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