Julie Lauwer a grandit et vit encore en Belgique, ce n’est pas forcément le meilleur endroit pour le surf, mais sa passion a pris le dessus.

Bonjour Julie, peux tu te présenter en nous disant d’où tu viens et où tu vis actuellement ?

Bonjour tout le monde ! Je m’appelle Julie Lauwers, je suis née et j’ai grandi en Belgique. J’ai commencé le surf quand j’avais 13 ans à la maison à De Haan (sur la côte Belge). Aujourd’hui j’étudie pour devenir physiothérpeute à l’université de Leuven. Pendant la semaine je vis à Leuven parce que c’est à coté de l’école et le weekend je retourne à la maison.

Comment deviens t’on surfeuse lorsque que l’on a grandit dans un pays où les vagues sont rares voire inexistantes ?

J’ai toujours été dans les boardsports depuis que je suis petite. Je crois que j’avais quelque chose à prouver en ayant un grand frère. C’est mon grand frère qui m’a amené à l’océan et je lui en suis reconnaissante pour ça.

Les vagues existent en Belgique mais la plus part du temps avec beaucoup de vent et pas très grosses. Mais l’avantage d’avoir grandit ici c’est que tu es très reconnaissante les jours ou tu as des vagues de qualités. Quand j’ai commencé à surfer il y avait quelques personnes à l’eau mais maintenant il y a vraiment du monde sur les spots de Belgique. Dans les bons jours, il peut y avoir plus de monde qu’en France l’été.

Quel est ton premier souvenir de surf ?

Je me souviens que j’étais effrayée parce qu’à cette époque je venais juste d’apprendre à nager. Je n’étais pas très forte d’ailleurs ! Mon père faisait des blagues à propos de ça. Et biensûr je me me souviens de la première vague sans mousse que j’ai prise. A partir de ce moment je n’étais plus effrayée et je savais que je voulais faire ça aussi longtemps que je le pourrais.

A quel âge le surf est devenu plus qu’un hobby ?

Quand j’avais 14 ans, cela faisait un an que je surfais quand les gens m’ont dit que je n’étais pas mauvaise en surf. Il m’ont dit que je devrais essayer de faire des compétitions dans le championnat Belge. Cette année là j’ai fini 4ème et O’neill a décidé de me sponsoriser. Et voilà comment tout a commencé.

De quel genre de vagues rêves tu ?

Une droite d’1m30 avec pas mal de sections pour manoeuvrer. Pour moi il n’y a pas vraiment besoin que ce soit dans l’eau chaude, mais c’est sûr que c’est un plus. Mais l’eau froide me plaît également.

Comment organises tu ta vies pour surfer le plus possible ?

Quand j’étais jeune c’était plus simple de partir de l’école pour quelques semaines par an. Maintenant c’est un peu plus dur. Chaque vacances j’essaye de partir. J’essaye d’avoir de bonnes notes pour ne pas avoir à repasser les examens quand je veux partir.

Est ce que tu projètes de devenir professionnelles ?

Dans une vie parfaite, j’aimerais vraiment devenir pro surfeuse. Je crois que ça doit être le meilleur boulot du monde. Malheureusement cela n’arrivera jamais car j’ai pas mal de pépins de santé. Et puis je suis plutôt excitée à l’idée de devenir physiothérapeute.

 

Comment fais tu pour trouver un bon shaper ?

Mes shortboards sont des Bradley. Je les achètes par « The Breeze Boardshop ». C’est un surf/skate/snow shop pas loin d’où je vis. Les planches fun de mon quiver viennent d’Angelo (Flow ans Soul). C’est un shaper belge qui fait les planches les plus dingues que j’ai vu. Il shape direct sans préshape, tout de ses mains. Chacune de ses planches est une oeuvre d’art. La dernière fois il m’a fait un Bonzer assymétrique en rétro fish et elle marche hyper bien !

Que dirais tu aux filles qui grandissent loin des vagues et qui rêvent de surfer ?

Si vous voulez vraiment surfer, vous trouverez le moyen d’y arriver. Ça ne sera pas toujours facile, mais ça vaut le détour.

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