Pacha Light, c’est le prénom et nom que vous allez retenir aussitôt que vous connaitrez son histoire. Partie de rien à l’âge de 9 ans, elle est aujourd’hui à 15 ans, devenue surfeuse pro. Définition visuelle de la joie de vivre, Pacha a un sourire géant et y cache derrière une histoire qui donne envie de croire en ses rêves.

A seulement 15 ans, Pacha est déjà une surfeuse de talent. Depuis 3 ans, elle vit en Gold-coast à Snapper en Australie dans une maison à 5 minutes à pied de l’océan avec son petit frère Yani et ses parents, tous deux non surfeurs.

« Maman ne surfe pas, papa ne surfe pas. C’est juste mon frère et moi. Maman est une activiste environnementale. Quand on a commencé à surfer, elle trouvait qu’on perdait notre temps dans l’eau mais elle a fini par comprendre à quel point c’est fun et à quel point ça nous procure de la joie. Et puis il y a une certaine connexion avec la nature donc ça nous rapproche de son combat. » nous raconte Pacha.

Le surf, ce n’est donc pas une histoire de famille. Pas de piston, pas de board à la maison, pas de cours particulier et bien qu’elle soit soutenue par ses parents, Pacha s’est débrouillée toute seule pour arriver là où elle en est.

« Je n’avais pas de planche de surf alors j’ai décidé de danser dans la rue pour me faire de l’argent de poche. »

Pacha light

« Je n’avais pas de planche de surf mais j’adore danser et le temps passait et il me fallait une planche à ma taille donc je suis allée au Quiksilver et Roxy pro. Là-bas j’ai décidé de faire le show dans la rue en dansant avec un chapeau pour me faire de l’argent de poche et m’acheter ma première planche de surf. » nous explique Pacha en se changeant sur le parking.

Si en France, faire le show dans la rue, n’est pas commun pour une jeune fille de 9 ans, chez les Light, c’est normal.

pacha light and laura enever

« Faire le show c’est un peu une tradition familiale. Ma maman l’a toujours fait et a toujours emporté avec elle une guitare lors de ses campagnes sur l’environnement autour du monde. Mon petit frère Yani est quant à lui un habitué du supermarché local avec son cousin et ses amis.  J’adore la musique et le fait de danser dans la rue a été un coup de pouce incroyable. Non seulement pour recueillir des fonds pour suivre mes rêves, mais aussi dans la construction de la confiance que j’ai en moi pour sortir de ma zone de confort et profiter de l’instant présent. »

En la voyant faire, finalement elle a plutôt l’air à l’aise.

« Laura Enever m’a offert ma première planche de surf, et m’a introduit dans le surf de la plus belle façon qu’il soit. »

Pacha est très expressive dans ses gestes mais aussi dans ses mots, elle donne à quiconque l’a rencontre l’envie de la connaître. Pensant se rendre un jour dans un shop pour acheter sa première planche de surf, son enthousiasme permanent a finalement séduit la surfeuse pro Laura Enever.

« Pendant que je dansais, Laura Enever est passée par là et a commencé à danser avec moi. Moi je me disais « oh mon dieu, quelqu’un danse avec moi! ». Puis elle est partie et revenue avec une planche de surf. Elle m’a offert ma première planche de surf, et m’a introduit dans le surf de la plus belle façon qu’il soit. J’avais 9 ans et je m’en souviendrai toute ma vie. »

pacha light and laura enever

5 jours après avoir vécu le plus beau jour de sa jeune vie, Pacha réalisait déjà ses premiers take-off. Même si elle avoue que les débuts aient était difficiles avec une planche de pro.

A 15 ans, elle est aujourd’hui sponsorisée Billabong, qui l’a suit dans ses ambitions, aussi grandes soit-elles. Beauté fatale, sourire ravageur, Pacha est une égérie idéale. Mais attention, elle n’est pas là que pour taper la pose. Pacha veut aussi envoyer sur le spot et prendre du plaisir à l’eau.

« Tout peut arriver. Si tu crois vraiment en toi, tu trouves une manière d’aller dans l’océan et de prendre du plaisir. Il faut profiter, toujours profiter. »

Avec une telle philosophie, personne ne peut s’inquiéter pour ses 30 prochaines années. Positive attitude en toute circonstance, c’est ce que nous avons retenue d’elle en une après-midi et vous voulez savoir ce qu’elle nous a répondu quand nous lui avons demandé ce qui ne rend pas Pacha heureuse ? « When my ice cream falls off. »

See you Pacha, you’re such a beautiful light.

 

Pour suivre ses aventures : Son blog et son instagram

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