Jet lag oblige (12h en moins ici), on s’est réveillés super tôt le premier matin. On dort dans une partie de la maison qui est sur pilotis, on a donc une vue imprenable sur le spot et la plage. Porte ouverte ou fermées, on entends les vagues comme si on était dans l’eau. C’est incroyable de s’endormir bercés par ce bruit. C’est ça le luxe pour moi, entendre les vagues all day long.
J’avais donc juste à lever la tête de mon lit pour observer ce qui nous entourait. Je vais pas vous le décrire, je vous laisse sur cette photo plutôt de la vue de mon lit. Imaginez mon excitation quand j’ai découvert ça à 6h du matin. Impossible de me rendormir !
A peine levés, Daniel nous a alpagué pour un cours de stretching/yoga/balance pour combattre notre jet lag. Tapis de yoga sur la pelouse face aux vagues, salutation au soleil et quelques étirements plus tard, on était prêt pour se reposer. Ah non en fait, pour aller skater ! Quand t’es à Hawaii, t’as pas de temps à perdre ! J’avais tellement rêvé d’être là, je pouvais pas rester là dans le jardin à attendre d’être en forme. NO WAY !
On a marché quelques mètres derrière la maison et pouah… j’avais l’impression d’être endormie en plein rêve mega cool ! Bitume noir et super lisse, panneaux de signalisation jaune, maisons incroyables, végétation exotique, gros pick-up. Ça y est, je veux vivre là, brulez mon passeport please ! J’étais épuisée mais j’avais du mal à réaliser que ça y est, j’y étais ! A l’heure ou je vous écris, je réalise à peine encore. Pour tout vous avouer, quand je me réveille le matin et que je suis encore à moitié endormie, j’ai peur d’ouvrir les yeux et de me réveiller chez moi et que ça ne soit qu’un rêve mega stylé. C’est un peu noël tous les matins du coup…
Daniel tiens absolument à ce que ce trip soit le trip de notre vie du coup il est à fond non stop. Il avait checké un peu mes photos sur instagram pour discerner mon niveau en surf et il a voulu qu’on s’entraine en carver avant d’aller à l’eau. Objectif: balancer un roller à midi sur le bitume. DONE.
Je me suis éclatée, j’avais l’impression d’être dans la peau d’une local qui skate quand c’est flat sur les routes parfaites de son quartier. Après 2h à skater sous 25 degrés et avec 21h heure française s’affichant sur ma montre, je commençais un peu à subir le décalage horaire. On est rentrés et j’en ai profité pour préparer ma planche à la future session. Les vagues n’étaient pas bonnes donc on a réservé notre énergie pour marcher un peu sur la plage et profiter du paysage en parlant légendes polynésiennes en attendant LA session de demain avec un swell de 10m d’annoncé …