Elles sont suisse, allemande, suédoise et belge. Toutes originaires de pays du nord non réputés pour la pratique du surf. Pourtant, le surf, c’est ce qui rythme leur vies. Et pour cause, elles sont aujourd’hui représentantes de leur équipe nationale de surf.

Si ces pays n’affichent pas un palmarès aussi fourni que celui de la France, de l’Australie ou du Costa-Rica en terme de spot de surf, vous serez surpris en découvrant les profils et photos de ces quatre nanas qui, par passion, ont atteint un niveau de surf que beaucoup leur envie.

Elles sont attachées à leur pays d’origine dont elles portent fièrement les couleurs. Certaines se sont exilées pour trouver de meilleures vagues (ou pour trouver des vagues tout simplement). Alena a quitté sa Suisse natale, Maria a choisi la Norvège voisine tandis que Lilly change d’air régulièrement. Seule Julie est resté fidèle à son pays en allant braver les conditions parfois pourries de la mer du nord.

Enfin, pourries c’est nous qui le disons, Julie nous confie : « dans les bons jours, il peut y avoir plus de monde qu’en France l’été ».

Par passion, elles ont adaptées leur style de vie au surf.  Maria a décidé de poursuivre ses études par correspondance pour vivre au plus près de son spot d’adoption et Alena a quitté un job de professeur pour parcourir le monde. Mais la palme « le changement, c’est maintenant ! » revient à Lilly qui est partie très tôt de chez elle.

Elle nous explique : »j’ai changé tout mon style de vie. J’avais 12 ans quand j’ai quitté la maison pour la première fois pour vivre dans une famille d’accueil pendant 3 mois en France pour surfer. Je l’ai refait quand j’avais 14 ans, et ensuite je suis allée au Costa Rica pour 6 mois. Je suis à Lanzarote depuis les 5 derniers mois et je reste là bas pour encore 1 an et demi »

Ces 4 filles le démontrent, le surf est un virus, une addiction, qui vous demande sans cesse d’être proche de l’océan peut importe d’où vous venez et les kilomètres qu’il vous reste à parcourir pour poser vos pieds sur la board. Ce virus s’attrape dès la première session.

Enfin, pas pour tout le monde nous raconte Alena, qui pour elle la première expérience a bien failli tourner au drame. « Un cauchemar absolu ahaha ! Quand mon petit ami a mis cette énorme planche de surf dans mes mains à Lacanau, il m’a dit « T’as juste à ramer et te lever, ça va aller, on se voit plus tard! » et il est parti surfer. J’ai bu au moins 1 litre d’eau salée et j’ai bien tapé le sol. Pour être honnête, je n’ai pas du tout apprécié! »

Les rêves n’ont de limites que celles que l’ont veut bien s’imposer. Avec perseverance, elle surf aujourd’hui de longues droites et fait ses canards dans une eau turquoise. Tandis que les 3 autres s’attardent à trouver le meilleur moyen d’être proches de ce qu’elles aiment. Si ces 4 filles vous surprennent, sachez qu’elles ne sont pas les seules à troquer leur vie nordique pour une vie exotique. Et elles ont l’air d’avoir tout compris. Alors, ça vous donne des idées ?

Vous pouvez retrouver les interview complète de chacune des filles en cliquant sur les liens suivant :

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